Ou comment restaurer votre énergie mentale avec l'hypnose
Cela a commencé pendant le confinement, ou peut-être même, à l’annonce du dé-confinement. Une tension permanente vous habite, vous vous sentez « agité »…
Depuis le 17 mars 2020, je reçois de nombreuses personnes, enfants comme adultes, qui subissent des traumatismes psychologiques apparus pendant ou après le confinement.
Cet épisode de rupture de notre vie sociale a instauré pour beaucoup le doute, le stress, l’angoisse. Repli sur soi, trouble du sommeil, apparition de « tocs », cauchemars, crises d’angoisse et signes d’une nervosité extrême, accentuation des addictions, rumination mentale…
Je tiens d’abord à vous rassurer : une thérapie par l’hypnose permet de surmonter les traumatismes du confinement lié à la COVID-19.
Pourquoi est-il normal de se sentir mal après un confinement ?
Une expérience de confinement de 2 mois telle que nous l’avons vécue est un traumatisme collectif et individuel. Il est normal de vous sentir mal : votre cerveau a subi de nombreux chocs et de multiples frustrations.
Je vous propose d’en apprendre plus sur les effets négatifs du confinement sur votre cerveau, en écoutant Sébastien Bohler, neuroscientifique.
« Le confinement, la privation de contact social est une forme de jeûne. »
– Sébastien Bohler
4 effets du confinement sur votre cerveau"Le confinement, la privation de contact social est une forme de jeûne." 4 effets du confinement sur votre cerveau.
Publiée par Brut sur Jeudi 7 mai 2020

En résumé
On relève 4 effets du confinement sur notre cerveau.
Manque social
Nous réagissons au manque de contact social de la même manière qu’à la privation de nourriture. Ce phénomène de tension est démultiplié lorsque le sevrage est soudain.
Manque de contact physique
Le confinement et les mesures de distanciation physique ont révélé notre besoin de contact humain et l’importance du toucher, que l’on sous-estime souvent.
Désirs bridés
Le désir se nourrit du manque, du rêve et du fantasme. Se retrouver en présence de l’autre 7j/7 et 24h/24 peut s’avérer compliqué : le désir s’émousse et la lassitude s’installe.
Incertitudes
Chaque jour apporte des nouvelles qui bouleversent plus profondément notre futur, notre capacité d’adaptation et notre résilience. Tous sont de potentiels déclencheurs de traumatismes qui se répercutent dans nos vies, même plusieurs mois après la fin du confinement. Ces effets sont répandus : il est normal que vous ne vous sentiez pas bien et que vous ayez du mal à comprendre votre état.
Déconfinement : pourquoi ça ne suffit pas à dépasser le traumatisme ?
Depuis le dé-confinement, certains d’entre nous ont repris contact avec leurs familles et leurs amis et quelques habitudes dans les commerces de proximité. Certains participent même à des fêtes ou organisent des retrouvailles. D’autres, à l’inverse, ont développé une crainte incontrôlable d’attraper le virus, ou ont perdu des proches dans cette épidémie ravageuse. Ceux-là ont tendance à rester isolés même avec l’autorisation de sortir de chez eux. On constate une augmentation des troubles psychologiques, comme la claustrophobie, due à la Covid-19.
Nous ne sortons pas tous indemnes de ce confinement lié au coronavirus.
Reprise restreinte de la socialisation et gestes barrière
On sent bien cependant que le frémissement de la vie qui reprend est aléatoire, incertain. On espère la réouverture de nombreux lieux accueillants du public, notamment des espaces de divertissement et de bien-être, comme les espaces naturels, les salles de sport, les restaurants…
Avec les gestes barrières – plus ou moins respectés selon les endroits, d’ailleurs -, les gens se retrouvent et reconstituent peu à peu la socialisation qui leur a manqué ces derniers mois, mais dans un cadre encore très limité, avec les restrictions du couvre-feu notamment. Les voyages sont compromis, voire suspendus.

Frustrations et inquiétudes : où en sommes-nous après le confinement ?

Si nos désirs étaient complètement bridés pendant le confinement, le sont-ils moins depuis que nous en sommes sortis ?
La liberté de mouvement retrouvée, l’autorisation de partir en vacances, la réouverture progressive des commerces et l’organisation des fêtes d’été : voilà de nombreuses occasions de renouer avec ses activités préférées.
Pourtant, nous ne nous l’autorisons pas tous, car la peur de contracter le coronavirus ou la crainte d’un « reconfinement » peut paralyser. La menace d’une deuxième vague au cours de l’été ou à la rentrée plane sur nos têtes.
Les discours de l’Ordre des Médecins, de l’OMS et de l’Etat Français sont des appels à la prudence, avec l’obligation de porter un masque en public effective à compter du 20 juillet 2020.
De tous ces impératifs que nous impose la situation sanitaire, nous ne pouvons nous satisfaire. Encore une fois, il est normal de se sentir frustré en pareille période. En somme, nous vivons en semi-liberté sous un ciel orageux, ce qui n’est pas l’insouciance retrouvée d’avant le confinement.

Surmonter les traumatismes du confinement avec l’hypnose, la PNL et la méditation
Il n’existe pas un mais plusieurs chemins thérapeutiques pour aller mieux après avoir subi un confinement aussi long et brutal.
En tant que praticien en hypnothérapie et maitre PNL humaniste, j’utilise différents outils thérapeutiques, comme :
En début de séance, je prends le temps de vous écouter et vous aide à affiner votre problématique. Cette étape conversationnelle, que l’on appelle l’anamnèse, me permet de choisir la méthode de soin qui vous convient le mieux.
Cas pratique : l’hypnose pour soigner un enfant de tocs survenus pendant le confinement.

Dans les premiers jours de dé-confinement, j’ai eu l’occasion de recevoir L., une enfant de 8 ans. Cette petite fille avait brusquement développé des « tocs » à la maison :
- Fermer plusieurs fois les portes,
- Se laver les mains de manière frénétique,
- Allumer et éteindre les lumières plusieurs fois en entrant ou en quittant une pièce…
Ses parents, évidemment très inquiets pour elle, ont ainsi fait appel à moi.
Après une phase de discussion avec l’enfant, j’ai établi que l’hypnose serait la méthode de soin qui lui conviendrait le mieux. Je l’ai alors accompagnée, par des suggestions hypnotiques, vers un état de réceptivité optimal.
Une fois l’état de conscience modifié atteint, j’ai monté un scénario hypnotique introduisant les super-héros qu’elle adore. Aux côtés de ces figures familières, L. a su faire le chemin vers son inconscient et nous avons pu, petit à petit, la ramener vers l’insouciance qui était la sienne avant le confinement et éliminer ainsi les facteurs de stress qui la rongeaient.
Cas pratique : la PNL pour dépasser des croyances limitantes renforcées par le confinement.
J’ai également reçu M., une jeune femme qui avait été confinée seule. Déjà en proie à de nombreuses angoisses et à un important manque de confiance en elle, la pandémie de COVID-19 a été un accélérateur de son mal-être.
Isolée, M. a laissé des pensées négatives, des croyances limitantes et des blocages s’installer dans son cerveau :
- « Si je suis seule c’est que je ne vaux pas la peine d’être aimée »,
- « Personne ne se soucie de moi, je pourrais tout autant disparaître, cela ne changerait rien. »
J’ai détecté dans son langage de nombreuses expressions de son manque de confiance en elle et des filtres qu’elle appliquait sur sa représentation du monde.
Petit à petit, par la conversation, elle a été en mesure d’identifier une déformation entre sa situation réelle et la représentation qu’elle se faisait de cette réalité.
J’ai choisi la méthode de la Programmation Neuro-Linguistique dans le cas de M. La particularité de cette thérapie est que vous restez conscient et avez une pleine compréhension de ce qu’il se passe. En gardant ainsi le contrôle total de la séance, M. a constaté par elle-même des effets positifs quasi immédiats sur son état.

Méditation et auto-hypnose : se faire du bien en toute autonomie
Je propose aux personnes qui me consultent d’apprendre les bases de la relaxation et de la méditation. Par cet apprentissage, chacun découvre en lui les moyens d’aller mieux. Je fais de même avec l’auto-hypnose, qui favorise considérablement l’autonomie des individus dans le traitement de leurs troubles.
La méditation est très utile pour :
- se détendre,
- gérer ses émotions et son stress,
- prendre du temps pour se comprendre et analyser son comportement,
- reprendre confiance en soi
Lorsque vous faites de la méditation à la suite de notre rencontre en cabinet à Paris ou à Chartres, vous pérennisez les effets d’une séance en présentiel et développez votre autonomie dans votre parcours de soin. Il en va de même pour l’auto-hypnose, au cours de laquelle vous pouvez réutiliser le scénario que j’ai pensé pour vous.
