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Imposé pour la seconde fois de l’année aux français, le confinement risque d’entrainer une nouvelle envolée des troubles anxieux dans la population. De nombreux médecins alertent sur la recrudescence particulière de la peur des lieux clos et de l’enfermement autrement appelé claustrophobie – mot composé de « claustrer » (cloitrer) » et « φόβος, phóbos » (phobie, peur) ».
Êtes-vous claustrophobe ? Le confinement impacte-t-il vraiment votre phobie ? Voici quelques conseils pour vous aider surmonter le traumatisme que représente le confinement lié au Covid-19.
CONFINEMENT ET CLAUSTROPHOBIE : QUEL RAPPORT ?
Toutefois, nombreux sont les adultes qui se retrouvent des journées entières enfermés chez eux et souffrent du manque d’interactions sociales et d’activité physique.
D’où vient la claustrophobie ?
La claustrophobie trouve ses origines dans l’enfance ou dans un événement traumatisant. Enfermé dans un ascenseur en panne ou dans des toilettes publiques, vous y avez peut-être vécu une crise d’angoisse, première d’une longue série qui vous suit encore aujourd’hui.
Il est possible que votre mémoire, marquée par ce souvenir désagréable et angoissant, le réanime tout particulièrement maintenant que vous êtes contraint de rester enfermé chez vous. Comme toute phobie, le déclenchement d’une peur de rester enfermé a sa part d’irrationalité.
Êtes-vous claustrophobe ?
Voici les symptômes les plus courants de la claustrophobie qui fondent le diagnostic :
- l’angoisse à l’idée d’être (ou lorsqu’on se trouve) dans un lieu clos
- l’incapacité à se contrôler ni à se rassurer
- le déclenchement de la peur dès que la situation d’enfermement se présente ou est évoquée
- la conscience de la personne phobique de l’irrationalité de sa peur
- d’autres conséquences sur votre santé : troubles du sommeil, problèmes d’alimentation, rumination mentale voire signes dépressifs…
CONFINÉ, MAIS PAS ENFERMÉ !
Prendre conscience de sa liberté de mouvement
Cependant, regardez autour de vous. Ouvrez vos fenêtres ! Faites un tour dans votre cour, votre jardin, sur votre balcon ou encore même, sur votre palier ! Appréciez les mouvements que vous pouvez faire dans votre appartement, dans les couloirs, en extérieur. Vous pouvez même aller dehors, dans la limite des déplacements autorisés et avec votre attestation.
Vous pouvez déjà constater que vous n’êtes pas enfermé.
Méditer et visualiser de grands espaces
Pratiquant la méditation de Pleine Conscience depuis de nombreuses années, nous ne pouvons que vous la recommander. Les exercices de visualisation vous permettent de vous projeter mentalement dans de grands espaces où la sensation d’être enfermé n’existe plus. Plus vous serez entrainé à ce travail, plus vous serez efficace.
Nous vous conseillons donc de vous entrainer lorsque vous vous sentez bien, pour pouvoir mobiliser plus rapidement cet état de bien-être et d’assurance lorsque vous sentirez monter votre claustrophobie.
L'HYPNOSE ET LA PNL POUR DÉPASSER DÉFINITIVEMENT LA CLAUSTROPHOBIE
La claustrophobie est une peur ancrée dans votre histoire personnelle et votre inconscient. Déjouer les crises grâce à la méditation n’est pas suffisant pour y mettre un terme définitif.
Pour vous défaire pour de bon de votre phobie, nous préconisons une à deux séances de thérapie brève, en particulier en Programmation Neurolinguistique, en hypnose ou en EMDR.
L'hypnose et les techniques de régression
Au cours de l’anamnèse, nous identifions votre panique originelle puis nous vous mettons dans un état de bien-être qui servira d’ « ancre » à votre séance. C’est vers cet état que, progressivement, vous retrouverez en fin de consultation. Nous pouvons vous proposer une séance de régression par l’hypnose, pour remonter aux origines de votre peur, et même, pourquoi pas, aller voyager dans vos vies antérieures pour découvrir vos racines profondes.
La PNL à l'aide de vos peurs
Le protocole de la Double Dissociation est redoutablement efficace dans le travail sur les phobies. Il consiste à guider le sujet dans une visualisation particulière où il sera à la fois :
- lui, vivant le traumatisme
- lui, s’observant en train de vivre la scène originelle
- lui, sur le fauteuil du thérapeute
Par cette mise à distance, vous devenez spectateur de la situation qui vous effraie et vous pouvez la vivre sans angoisse. Vous pouvez aussi renouer avec votre « moi » d’avant et le rassurer sur ce qu’il vit.