Devenir responsable de soi : Comment ? Pourquoi ?
“Je n’aurais pas réagi comme cela, si…”
“Je ne serais pas dans cette situation, si…”
Confortablement installés dans notre posture de victime, nous ne nous considérons pas comme responsables de notre vie et ne faisons rien pour ne plus être une victime. Ni ce que nous pensons, ni ce que nous disons, ni ce que nous faisons n’existeraient sans… “les autres”.
Mais qui sont-ils ? L’ex dont il faut surmonter la rupture amoureuse, les amis, les collègues, le passé, l’entreprise, le système, la politique… Les autres, ce sont tous ceux qui ne sont pas nous et qui nous contraignent, nous forcent à agir. Dès lors, nous ne nous considérons jamais responsables de ce qui nous arrive : ni de nos malheurs, ni de notre bonheur…
VICTIME MALHEUREUSE : LA POSTURE QUI NOUS DÉRESPONSABILISE
Nous tendons vers un métier plutôt qu’un autre, non par choix mais par défaut :
“Je suis une femme, je ne peux quand même pas devenir charpentier !”
Ou privilégions un mode de vie plutôt qu’un autre par la force des choses :
“ Je ne fais pas de sport parce que la mairie n’a rien prévu autour de chez moi…”
Aliénés au réel, nous n’avons pas encore conscience du pouvoir que nous possédons sur les événements.
Comment s’exprime la victimisation ?
Se victimiser, c’est laisser toute latitude à des croyances destructrices de s’épanouir. Se sentir impuissant (“Je ne peux rien y faire”) et soumis (“mon patron m’y oblige”) entraîne en nous de la frustration (“si seulement ceci était différent”), et de l’autocritique (“si seulement j’étais plus (ou moins) cela”)… Pour l’entourage, la relation se révèle rapidement toxique : bombardés de reproches, les plus proches sont souvent les premières cibles des personnes victimaires.
Il est des situations où nous nous sentons légitimement victimes. Face aux douleurs chroniques comme la fibromyalgie ou la lombalgie chronique, et aux maladies comme le cancer du sein, la PNL et notamment l’approche 3D utilise des outils thérapeutiques qui diffèrent de ceux utilisés pour traiter l’estime de soi et la construction du bonheur.
Qui est le véritable “bourreau” ?
Car si nous nous sentons bridés, brimés, mal aimés et rejetés, c’est pourtant exactement ce que nous faisons vivre à nos conjoints, enfants et adolescents, parents ou amis. Puisque tous les malheurs qui nous arrivent sont de fait sans solution (“parce que c’est comme ça”), nous les traînons avec nous au fil des années. Cette souffrance et ce manque de confiance en soi et d’engagement personnel dans la vie, alimentent notre aigreur vis-à-vis de ceux qui se sont responsabilisés.
Et si la personne victimaire est aussi le bourreau d’autrui, au bout du compte, elle est aussi sa première victime. Dénigrée en permanence, notre personnalité n’a jamais réellement pu agir ni déployer son potentiel.
CHOISIR D'ÊTRE RESPONSABLE DE SOI POUR CONSTRUIRE SON BONHEUR
Se sentir responsable de son bonheur : ce que cela change
En effet, devenir responsable de sa vie, ce n’est pas seulement endosser la responsabilité des mauvaises situations rencontrées. C’est aussi, et surtout, devenir responsable de son bonheur. Vous n’êtes pas heureux dans votre travail ? Vous avez toujours rêvé de voyager ? Vous attendez depuis des années un changement radical dans votre couple ?
En prenant conscience de votre pouvoir d’action sur les éléments bloquants de votre vie, vous allez vous mettre en action et provoquer une transformation concrète et positive. Un pas énorme vers votre liberté !
La PNL : quand changer de langage nous responsabilise
La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline thérapeutique et une méthode de coaching à la fois. Reposant sur le langage et le pouvoir des mots, elle repère et isole des expressions et du vocabulaire que vous utilisez inconsciemment et vous aide à trouver de nouvelles formulations, beaucoup plus positives. Avec la PNL, sans nier les émotions qui nous bloquent, nous nous autorisons enfin une chance d’entreprendre… et de réussir ! Il existe par exemple des exercices de PNL très simples à mettre en œuvre pour renouer le dialogue avec son ado.
« J’ai peur de le faire / Je suis triste de cette situation / Je suis en colère… »
MAIS
« Je vais essayer. »
Pour aller plus loin :
Lire cet article très puissant sur le pouvoir de la responsabilisation sur le bonheur :
https://www.nicolassarrasin.com/responsabilisation-decouverte-change-vie
Visionner cette vidéo de Damien Maya :