Les personnes atteintes de victimisation ont été réellement victime d’une expérience négative dans leur enfance. Elles portent un fardeau psychologique que les experts du domaine appellent une “blessure de l’âme”. Ce traumatisme se traduit par des symptômes qui varient selon les personnes, mais un point commun les réunit tous : une grande détresse émotionnelle et psychique qui leur gâche la vie et entache leurs relations sociales.
S’il est difficile de surmonter une blessure d’enfance qui a conduit à la victimisation, cela n’est pour autant pas impossible ! Grâce à un accompagnement spécialisé dans notre cabinet d’hypnose et de PNL basé à Chartres (28) ou en visio, nous pouvons accompagner les personnes qui se victimisent et leurs aidants, à renouer avec le bien-être intérieur et apaiser leurs relations interpersonnelles.
COMMENT DEVIENT-ON UNE VICTIME ?
Reconnaître une personne qui se victimise
La posture de victime se reconnaît à différents comportements et schémas de pensée. La personne qui se victimise a tendance à s’apitoyer sur son sort, processus qui lui permet de se dédouaner de son propre malheur et d’en faire porter la responsabilité aux autres. Elle perd sa motivation à agir pour son propre bonheur et s’éloigne de sa mission de vie.
Quelques signes reconnaissables de l’auto-victimisation :
- perdre de contrôle de sa vie
- développer un trouble anxieux ou atteindre un niveau de stress très élevé
- être dans l’incapacité de se défendre, de refuser ou d’expliciter son consentement
- subir une influence forte et irrépressible de forces extérieures sur sa vie
- avoir tendance à l’apitoiement
- blâmer les autres pour ses problèmes
- avoir une faible estime de soi
- se placer dans une posture passive, qui attend d’être sauvé
- surinvestir l’opinion des autres sur soi et se déprécier
- ruminer ses plaintes sans chercher de solution au problème
- vivre dans la frustration des désirs non satisfaits par les autres et les critiquer pour cela
- se rendre malade ou proférer des menaces suicidaires pour attirer l’attention des autres
- ne voir que le négatif en soi
- dépenser son énergie à broyer du noir et à écarter les idées positives (c’est-à-dire entretenir l’état de souffrance)
Une cause légitime
Si certaines victimes de traumatismes sortent de leur identité de victime grâce au soutien de leur entourage et à la qualité de leur environnement de vie, d’autres s’enferment dans un cercle vicieux dont il leur semble impossible de sortir. Leurs réactions sont alors souvent incomprises et considérées comme irrationnelles car on a le sentiment qu’elles se déresponsabilisent de leur bonheur.
Pourtant, à l’origine d’une posture de victime se trouve toujours une cause légitime. Les adultes qui s’auto-victimisent sont des personnes qui ont un vécu personnel douloureux et traumatique réel, qui ont subi des blessures psychologiques dans l’enfance : trahison, rejet, abandon, humiliation, injustice.
Ces événements ou situations durables ont provoqué en eux un sentiment de culpabilité et de honte, et ont contribué à réduire leur estime de soi. Avec le temps, ces personnes cherchent à éviter ce traumatisme originel en rejetant la faute sur les autres, afin de ne plus ressentir cette culpabilité ou cette honte.
LE QUOTIDIEN D’UNE PERSONNE QUI SE VICTIMISE ET L’IMPACT SUR L’ENTOURAGE
La relation à soi
- un certain immobilisme (refus de prendre une décision)
- ou une poussée irrépressible vers des comportements à risque qui agissent comme des “punitions” faites à soi-même (prendre une mauvaise décision)
Ce comportement entraîne des ruptures amoureuses ou un fort isolement au moment de prendre sa retraite.
La relation aux autres
En plus de souffrir, elle fait également souffrir les autres. La victime n’hésite pas à demander de l’aide, tout en plaçant les autres dans l’impossibilité de l’aider : aucune solution n’est la bonne, toute action proposée est irréalisable…
Ceux qui l’aident se sentent alors démunis, impuissants, coupables : ils partagent à leur tour les mêmes sentiments que la victime. Ils deviennent, malgré eux, victimes d’une victime devenue bourreau.
Le fait d’avoir souffert dans le passé conduit la personne à faire souffrir les autres consciemment (mais sans pour autant le contrôler). Cela peut passer dans la reproduction du modèle éducatif responsable de son trauma initial avec ses propres enfants, lorsque la victime devient à son tour parent. La PNL peut aider le parent à renouer avec son adolescent.